Ville servicielle : comment les services recomposent la ville ?
- Ludovic Viévard
- 1 oct. 2015
- 1 min de lecture

Direction de la prospective et du dialogue public, Grand Lyon, octorbre 2015.

Les villes subissent des transformations considérables : les aires urbaines concentrent une population de plus en plus importantes et les phénomène de métropolisation et de décentralisation leur accordent un poids décisionnel croissant. De plus, la compétition entre villes est de plus en plus forte et les demandes de services, plus importantes, jouent comme des facteurs de différenciation. Les services connaissent également une mutation importante, notamment depuis la tertiarisation de l’économie. Ce tournant majeur de nos économies est aujourd’hui accru par le développement de l’économie de la fonctionnalité, qui consiste à échanger de l'usage plutôt qu’un bien (par exemple du kilomètre parcouru plutôt qu’une voiture). La question des services publics est également de plus en plus souvent posée. D’abord parce que le service public se voit challengé par les modes de management venus du secteur privé (performance, évaluation, etc.), mais aussi parce que l’Union européenne a imposé leur ouverture progressive à la concurrence.
Si la ville a toujours été un lieu de concentration de services, la ville servicielle trouve de nouveaux contours du fait de cette double évolution qui ne laisse pas d’interroger les acteurs publics. Quelles sont les bouleversement à venir ? Comment reformater et designer les services publics traditionnels ? Comment repenser la relation de service à l’usager ? Quelle place faire aux nouveaux acteurs du type Uber ou Airbnb ? Etc.
L'étude est menée en collaboration avec Nova7.